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Canicule : quelles technologies pour des panneaux solaires plus performants ?

Selon les projections de l’Insee et de Météo France, le territoire national pourrait connaître d’ici 2050 jusqu’à 29 journées estivales anormalement chaudes par an. Ces épisodes caniculaires impactent la santé, mais aussi les infrastructures et les équipements comme les panneaux solaires. Pour les industriels, l’enjeu est désormais de concevoir des modules capables de résister à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes sans perte de performance. Où en est-on aujourd’hui ?

Les épisodes de fortes chaleurs devraient, dans les prochaines décennies, devenir non seulement plus fréquents, mais aussi plus longs et plus intenses. En cause, le réchauffement climatique.

En France hexagonale et en Corse, les températures devraient progresser plus rapidement que la moyenne mondiale. Selon un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) datant de 2023, elles pourraient augmenter d’environ +2 °C dès 2030, +2,7 °C à l’horizon 2050 et atteindre +4 °C en 2100 par rapport au début du XXᵉ siècle.

Les vagues de chaleur pourraient être multipliées par 5 d’ici 2050, estime le GIEC

En s’appuyant sur ces mêmes scénarios climatiques, l’Insee et Météo France dressent également un constat préoccupant : chaque année, 80% de la population pourrait subir entre 16 et 29 journées anormalement chaudes en été, contre moins de 16 au cours des années 1976-2005.

Dans ce contexte, la France s’est dotée d’un cadre national : la Trajectoire d’Adaptation au Changement Climatique (TRACC). Ce plan vise à guider les collectivités dans leurs plans territoriaux, à aider les secteurs économiques à définir leurs propres stratégies d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique et à faire évoluer les normes et réglementations.

Les fabricants d’équipements doivent eux aussi repenser la conception de leurs produits pour qu’ils s’adaptent à cette nouvelle réalité. C’est notamment le cas de l’industrie du solaire photovoltaïque qui ne cesse d’innover pour proposer des panneaux toujours plus performants et résistants aux aléas climatiques.

Fortes chaleurs et production solaire font-ils bon ménage ?

Avant de répondre à cette question, il est important de rappeler comment fonctionnent les panneaux solaires. On pourrait penser que plus il fait chaud, plus les modules produisent de l’électricité. Mais ce n’est pas si simple.

Rappel :

Un panneau photovoltaïque capte le rayonnement solaire et le transforme en électricité grâce à l’effet photovoltaïque. Chaque cellule, composée de silicium, absorbe les photons et libère des électrons, produisant un courant continu. Les cellules assemblées forment un module qui peut alimenter des bâtiments ou le réseau après conversion du courant continu en courant alternatif via un onduleur.

Si les panneaux produisent davantage en été qu’en hiver grâce à un rayonnement plus important, ils perdent en rendement dès que la température augmente.

Comment se comportent les panneaux en période de canicule ?

La performance des panneaux photovoltaïques est mesurée dans des conditions dites standardisées (STC) : une irradiation de 1 000 W/m², un spectre normé (AM1.5G) et une température de cellule de 25 °C. Cette référence permet de disposer d’un référentiel commun et de comparer les technologies.

Mais sur le terrain, lorsqu’il fait beau, les modules atteignent facilement 70 °C. Et plus la température s’élève, plus le rendement diminue, ce qui explique l’écart entre les performances annoncées en conditions standards et la réalité de production.

Le rendement des modules diminue de 0.24 à 0.45 %/°C par degré supplémentaire.

Quelles technologies pour optimiser la performance des centrales solaires en été ?

Face à des températures toujours plus élevées, les industriels doivent faire en sorte que la technologie au cœur des panneaux solaires se comportent le mieux possible. Aujourd’hui, les modules à hétérojonction (HJT) et All-Back Contact (ABC) sont les plus performants lorsque la température s’élève.

Les modules HJT présentent un coefficient de température de -0,24 %/°C, très similaire aux panneaux ABC (-0,26 %/°C) dont la puissance initiale est légèrement supérieure. Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que les modules HJT et ABC perdent respectivement 0,24 % et 0,26 % de rendement pour chaque degré Celsius supplémentaire.

Comme en témoigne l’illustration ci-dessous, l’HJT et l’ABC sont plus performantes que la technologie TOPCON :

HJT et ABC : Feedgy mise sur la performance et la durabilité

Depuis sa création, Feedgy fait le choix de la performance. Pour ses chantiers de repowering, l’entreprise privilégie les modules HJT de Huasun et les panneaux ABC d’Aïko. Grâce à une approche opérationnelle rigoureuse et adaptée aux contraintes et aux spécificités de chaque site, les équipes veillent à tirer le meilleur parti de ces technologies avancées, garantissant ainsi une production optimale, même en plein été.

Pour en savoir plus sur nos solutions, contactez nos experts produit.